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Flyer Expo Christina Androux

Survol de mon parcours de vie

Je suis peintre autodidacte, depuis environ 13ans.
Je vis à Lausanne avec mon compagnon qui est tr
ès soutenant dans mon travail artistique. Jai une fille de 23 ans. Et 3 chiens pour profiter pleinement de ballades dans la nature.
J
ai toujours voulu peindre et jai choisi le soin. Dabord comme éducatrice de lenfance puis comme psy. Lart est toujours resté dans un coin mais un peu comme quelque chose de non accessible. Il y a beaucoup de similitudes entre le travail de psy et la peinture: la créativité, l’émotion, le mouvement. En thérapie le thérapeute et le patient se rencontrent chacun avec son monde, en perpétuel mouvement et ensemble créent une troisième histoire plus vivante. En peinture, il y a une dynamique assez semblable: voir, inventer, construire, déconstruire et une forme esthétique apparaît ou non.
Quand je peins, je crée un monde qui parle d
humanité: des personnes, des histoires qui traversent les mouvements de la vie. Les attrapent, les fuient, les transforment...

 

Ma démarche artistique

J’expérimente la peinture abstraite. A chaque fois je tente d’exprimer l’essence de quelque chose.

Mon processus artistique  se voudrait instinctif, animal, et émotionnel.

Je rentre dans un processus de peindre qui est inconscient, me détacher du monde extérieur pour entrer dans mon monde intérieur et par le geste, le mouvement, me reconnecter à l’extérieur.

Ce va et vient entre dehors et dedans, m’amène pour un court instant, à cet équilibre entre dedans et dehors qu’on pourrait peut-être appeler : une forme esthétique qui surgit dans l’instant.

Je peux passer des heures, des jours, des semaines sans peindre et c’est ok pour moi. Car dans mon monde intérieur, quelque chose se construit, se met en place à mon insu et tout à coup, je me mets à peindre et je peux peindre assez vite. Car il y a l’urgence du geste pour essayer de tenter de trouver pour un court instant cet esthétique avant que ma pensée prenne le dessus pour créer une pâle figure de ce qui est profondément ancré en moi entre le dehors et le dedans.

Ne pas copier l’environnement mais le voir puis l’inventer. Cela me met souvent dans une tension entre mon mouvement qui se veut libre, présent à ce qui est là,  et ma pensée qui juge, qui compare, qui cherche à copier le monde visible, à mettre les formes, à mettre de l’ordre. Et dans toutes mes peintures, cette tension est présente. Est ce qu’un jour mon mouvement sera totalement libre? Et en même temps, cette tension permet le déséquilibre, cet endroit non maîtrisé, qui amène peut être quelque chose d’intéressant, d’intriguant. Il paraît que la nature ne tolère pas la perfection.

Depuis quelques mois, j’utilise la couleur.  Je sors de ma zone de confort. Ce qui est étrange, c’est que je rentre encore plus dans mon tableau, avec encore plus d’intensité, et donc avec encore plus de tension, car je reste concentrée sur mes gestes. Ca ne se décrit pas, ca se produit! Je ne réfléchis pas aux couleurs que je veux mettre ni à ma composition.  Parfois j’essaye, mais la vitalité l’emporte.

Comme support, j’utilise le papier. Je trouve le papier plus vivant, car malléable, fragile. Il peut se déchirer par endroit, se recoller, se froisser.

J’utilise la peinture à l’huile, la peinture industrielle, l’encre de chine. Et depuis peu, j’utilise surtout les pigments pour l’acrylique.

Mes peintures ne sont jamais terminées, car le regard des autres vont leur donner d’autres mouvements, d’autres émotions. Et c’est tant mieux.

 

Artiste(s)
CHRISTINA ANDROUX
Mail de contact
info@androux.ch
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